mercredi 2 avril 2008

La pute, à point ou saignante ? Dédicace aux pro-prostitution, aux pseudo-gauchos mais vrais misos!


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“Quand je mange un bifteck, je ne me demande pas si la vache a souffert” répond un client, à un journaliste qui l’interroge sur les prostituées victimes de la traite …

http://mauvaiseherbe.wordpress.com/2008/03/29/touche-pas-a-mon-client/#comment-300

Une chose est certaine ils ne se demandent pas les miso pro-prostitution, pro-porno du MJS, si les prostitué/e/s souffrent, ils ne se questionnent pas, non plus, pour s'autoproclamer féministes en dénaturant les principes mêmes du féminisme !

Ils font honneur au socialisme, aux luttes féministes, en revendicant sans vergogne aucune : Le féminisme qu’il faut

D'un didactisme qui n'a d'égal que sa billevesée, si vous ne souffrez d"oligophrènophobie, terme médical de rigueur car chez eux le cas est clinique, la lecture en est ahurissante, fracasante de crétinisme, en rire certes mais c'est la nausée qui vous vient devant leur complicité machiste, devant ce que les mots révèlent d'attitudes écoeurantes, à l'encontre de tout recpect humain!

Ces homos, affichant, par ailleurs, une lesbophobie latente, se disant de gauche ont-ils seulement compris les films de P. P. Pasolini ?

Ont-ils compris MC,
Maxime Pisano, your dog, london et toute leur clique ce que dénonçait Pier Paolo Pasolini dans Mamma Roma, Salo ou son Enquête sur la sexualité ?

Lui, il était de gauche si ce terme veut encore dire quelque chose, pour certains je ne doute plus ils le l'ont jamais su!

L'anti-féminisme et la censure font bon ménage quand le reflet de ce qu'ils sont et non de ce qu'ils prétendrent être leur est tendu après un billet baignant dans l'insulte envers Wildo c'est au tour de
Marianne censurée par Maxime Pisano pour son article les gros miso du PS

Ah! J"allais oublier apparemment certains s'autocensurent eux-même... il ne faudrait pas trop que cela s'ébruite auprès des rexponsables du parti une telle misogynie, ni auprès des sympatisant/e/s et militant/e/s, soyons-le en toute hypocrisie, c'est ça la politique, juste une stratégie?!..Du carton pâte et derrière la crasse.

Je fais référence ici aux propos de Wildo concernant un article commis par MC au sujet de la condamnation de Bernard Cantat, cautionnant son crime en réclamant plus de clémence envers ce meutrier qui pour lui était une victime, vous remarquerez combien MC à l'art de renverser les rôles!
Mais suite à l'indignation de féministes, les élections approchant, il s'est fait tirer les oreilles par la hiérarchie socialiste et s'est vu contraint de retirer son torchon...

Le comportement des casiques du PS nous en avait offert leurs plus grandioses effets lors de la campagne présidentielle envers Ségolène Royal, la récidive est pathologique c'est chez eux un état chronique le patriarcat, comment alors s'affirmer de gauche, leur anti féminisme étant l'antithèse des valeurs de justice, des notions d'égalité, de respect, de proctection et défense des plus faibles et des opprimés qui la sous-tendent, comment ? Je vous le demande...

sémaphore

nb : lire

Salo ou les 120 jours de Sodome - Pasolini avait du cœur. Et vous ?


« CLIENTS », ACHETEURS :

VOUS ETES LES PRINCIPAUX COUPABLES, VOUS ETES LES « PROSTITUANTS »

Sans acheteurs, pas de « marché aux femmes », pas de réseau proxénètes, pas de jules.

Clients : sachez que les prostituées sont dégoutées par vous, par ce que vous leur demandez de faire.

Clients : le SIDA, les MST, c’est par vous qu’ils sont propagés aux femmes prostituées et aux autres.

Vous êtes des esclavagistes, et des assassins, mais rassurez vous, aucune prostituée ne vous le dira …

source : le C.E.R.F http://www.c-e-r-f.org/prostitutioncasserlemarche


2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour Sémaphore,
du coup je suis allée commenter chez ‘Mauvaise herbe’ pour la phrase sur le beefsteak et faire de la pub au livre d’Andrea Dworkin (enfin son texte) «Pouvoir et violence sexiste» paru chez Sisyphe.
Dworkin, j’ai lu peu de choses d’elle, mais je m’en sens totalement proche. Le genre d’auteure et de texte où tu te dis : voilà c’est exactement ce que j’ai en tête. Sauf que c’est tellement terrible que toi-même, tu essaie de te persuader que non, c’est trop. Tout en sachant que c’est aussi clair que de l’eau. Dworkin : «Il y a une condition préalable à la joie dans le code masculin et cette condition, c’est que les femmes soient à leur place, une place subalterne».
Elle parle du type particulier de déshumanisation vécu par les femmes qui sont prostituées : «Toutes les femmes sont des objets mais elles sont des cibles. On peut prendre relativement soin de certains objets qu’on a à la maison, mais une cible on la prend d’assaut.»
«Les hommes se servent du corps des femmes dans la prostitution et le viol collectif pour communiquer entre eux, exprimer ce qu’ils ont en commun : et c’est le fait de ne pas être cette femme».
et bien entendu : «la prostitution est l’échelon de base de la domination masculine» ... «L’argent lave les mains de l’homme» je vais faire une note sur ces textes de Dworkin et faire de la pub pour ce bouquin. Je trouve qu’il colle parfaitement à ton sujet d’aujourd’hui ! Ma pensée n’est pas différente.

Anonyme a dit…

(suite)

- Comparer la femme à une vache c’est déjà nier la déclaration des droits de l’homme donc, pour moi, se situer hors débat d’emblée.
- J’ai effectivement lu, par ailleurs, des extraits du blog de ce MC sans avoir le temps de comprendre ce que le MJS venait y faire au juste ... ce sont des individus y appartenant je présume ? :o(( le déshonneur du mouvement de ces jeunes politiques !Je t’admire ainsi que Mauvaise herbe d’y avoir vraiment été pour lutter et de tous les beaux morceaux de textes insérés ! J’ai été voir leurs blogs et je n’arrive même pas à y participer, à lire leurs commentaires qui s’auto-répondent, j’ai l’impression de sessions de masturbations intellectuelles entre gars, pendant que les filles font la bouffe, le café, puis la vaisselle... Heureusement, des femmes y vont pour leur dire ce qu’elles en pensent ... et quelques hommse moins crétins aussi ... il faut en être capable.
- Pour Pasolini, je ne suis pas pour montrer pour dénoncer. Parce que on montre en esthétisant. Le viol, une jolie jeune fille violée. La victime est belle. Pour les victimes, de toutes façons, c’est insoutenable de telles scènes. Et pour les femmes en général, ça sert de système de terreur même si elles ont échappé aux violences. Je pense que ceux qui ont une brèche de victime (noir si c’est de la violence raciste, femme si c’est de la violence sexiste) ça contribue à fragiliser... Enfin JE le ressens ainsi ... mais j’admets que ce puisse être autrement.
- Oui les clients sont esclavagistes et viandards. Je me demande s’ils le réalisent. Les violeurs, je ne sais pas s’ils réalisent le mal qu’ils font. Je me dis que non. Enfin pas tous. Ils savent qu’ils démolissent et ils veulent démolir, mais je crois qu’ils ne se rendent pas compte que c’est total et définitif. Ils ne se rendent pas compte à quel point parce que la société les absoud, la société vante même le viol par des films et la prostitution alors là ... le + vieux «métier» du monde et autres images d’épinal sur la prostituée. Même les femmes, les gens ne peuvent pas le savoir si on ne le leur dit pas. C’est pour ça, à mon avis, que c’est important de diffuser sur les sujets féministes. Pour faire prendre conscience.