mercredi 26 mars 2008

Agressives nous ? par les chiennes de garde

Agressives, nous ?

par les chiennes de garde

http://www.chiennesdegarde.com/

Nous avons la pêche, nous sommes libres de nos mots et de nos mouvements. Agressives ? Après tout, pourquoi pas ? Les femmes
sont restées si longtemps sur la défensive : il est temps d’assumer l’agressivité que nous refoulons et de l’exprimer, mais non dans
un sens destructeur. Nous nous affirmons, mais sans avoir besoin
de nier l’autre. Nous nous construisons dans le respect de nous-mêmes
et de l’autre. Nous disons NON à la violence machiste.
Nous existons par nous-mêmes, avec notre propre violence, canalisée,
alors que les machos n’ont pas encore appris à maîtriser la leur.

Pourquoi donc faudrait-il « tuer » la violence en nous ? Elle se trouve
en chaque être humain. Nous avons tous des désirs, des instincts,
des révoltes : autant de violences possibles, que nous exprimons,
que nous contrôlons ou que nous refoulons plus ou moins.

A-t-on jamais taxé d’agressivité les membres de la Ligue des droits
de l’homme ou les militants d’associations qui luttent contre le racisme
ou contre l’antisémitisme ? Pourquoi un tel tollé quand des femmes
osent demander qu’on respecte leur dignité ?
L’agressivité n’est pas chez nous, mais chez les machos !

Nous, Chiennes de garde, nous montrons les crocs, pour impressionner
les machos, pour nous faire respecter, pour défendre des femmes insultées.

ATTENTION ! Grrrrrrrrrrr… ! Nous pourrions faire mal si nous étions très
en colère, si nous ne nous contrôlions plus. Imaginez qu’il existe des
Chiennes enragées, très dangereuses. Imaginez qu’elles soient dirigées
par une terrrrible cheffe de meute, qui décide de s’attaquer aux machos criminels, ceux qui battent, qui violent, qui tuent des femmes, des faibles. Imaginez qu’elle lance son horrrrible cri de guerre : « Sus aux machos !
Lâchez les Chiennes ! Ksssss kssss ! Mordez-les ! Pas de quartier ! »
STOP ! C’était un cauchemar. Revenons aux Chiennes de garde,
si pacifiques ! Ouf ! Nous ne sommes pas des Chiennes méchantes,
mais nous ne sommes pas non plus de braves chiennes bien gentilles,
qu’on fait rentrer à la niche avec un susucre. Nous disons :
« J’aboie, donc je suis… féministe et solidaire. »
Et attention, les machos !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

ça fait du bien de voir ce texte relayé ;o)
je voulais te dire que j'ai fait un long comm' sur 'triple oppression et perspectives féministes' et j'ai l'impression qu'il n'est pas passé (je l'ai posté hier je crois) ... c'était sur féminisme, racisme, patriarcat ... je suis enregistrée sur Typepad sinon et ça avait eu l'air de fonctionner ...