dimanche 17 février 2008

Une guerre contre les femmes ?


Une guerre contre les femmes ?

Les éditions Les Points sur les i viennent de publier un ouvrage de Jessica Mariani consacré aux violences faites aux femmes et aux enfants

Une guerre contre les femmes ?
Femmes et enfants, même souffrance

On parle de guerres qui tuent des millions de gens, de catastrophes naturelles qui anéantissent des familles, mais parle-t-on assez des violences physiques, sexuelles, psychiques, faites aux femmes et aux enfants ?

1 500 000 viols chaque année en Afrique du Sud, un viol toutes les six minutes aux USA, plus de 10 500 viols en France, des millions de femmes mutilées, tuées, prostituées, mariées de force, torturées, excisées, victimes de violences conjugales…
À ce niveau, on ne parle plus de violences, mais bien d’extermination, de discrimination volontaire ; il s’agit donc d’une véritable « guerre ».
Pourquoi alors la plupart des coupables restent-ils impunis ?

Pour Jessica Mariani, il est urgent de dénoncer l’homme-assassin responsable de ce massacre humain dans le monde entier, cet homme qui considère encore les femmes et les enfants comme des biens qu’il peut s’approprier, traiter ou consommer à sa guise.

Ce livre doit permettre aux femmes de sortir de leur silence. Le silence étant la mort.

ISBN : 978-2-915640-41-6 - 20.00 €uros
SARL Les Points sur les i
116 avenue de Fontainebleau BP 96
94 272 Le Kremlin-Bicêtre Cedex
01 49 60 72 84
www.i-editions.com

2 commentaires:

Anonyme a dit…

vous devriez plutôt lire correctement la presse (où l'ensemble des articles est pro-féministe), voici juste un exemple:

dans tous les pays occidentaux, le hit parade des meurtres d'enfant et de la maltraitance infantile s'établit comme suit:

- 65% la mère
- 20% le 2ème compagnon de la mère
- 10% le père
- 5% les pédophiles

en clair, le premier tueur d'enfant et le premier auteur de maltraitance infantile s'appelle maman et maman tue et maltraite plus ses propres enfants que l'ensemble des mâles réunis.

pour la violence conjugale - que ces soi-disants études limitent sciemment à la violence physique -, une femme qui meurt tous les 5 jours de violences conjugales (admirez la maîtrise des médias qui ne présente cela que sous cette forme), cela correspond en fait à 73 décès annuels dans un pays de 65 millions d'habitants.

enfin, juste une chose qui montre l'étendue des connaissances des femmes dans le domaine de la masculinité: aucun femme ne connaît la réponse à la question "pourquoi les hommes font des enfants?" (et ce, alors que 97% des femmes ont des enfants et alors qu'arrivées sur leur lit de mort - là où tout le monde se rend -, elles considèrent l'enfant comme un évènement important - voire le plus important - de leur existence).

donc, ne connaissant à peu près rien des hommes, de quoi parlent donc les femmes, au travers de ces études savammment orientées? de leur avidité et de leurs névroses, rien de plus.


etc etc etc

personne ici n'espère que vous aurez la lucidité d'examiner ces choses en détail, mais c'est tout le mal qu'on vous souhaite quand même, ceci au cas où vous auriez envie de passer votre temps à autre chose qu'à ventiler votre mal-être un peu partout.

sémaphore a dit…

Sémaphore @ gmc : Réponse à un commentaire antiféministe primaire



« Ventiler votre mal-être un peu partout »
…Dois-je perdre mon temps à vous répondre ?...
Je lis la presse cher monsieur, sachez le !
Quelles sont vos sources concernant l’infanticide, pour quelqu’un qui écrit pourquoi avoir choisi ce terme de « hit parade », allez faire votre play-list ailleurs !
Si vous lisiez la presse, les articles concernant l’infanticide vous y apprendriez qu’ils sont la résultante de la violence faites aux femmes, de femmes pris dans l’étau déstructurant d’un univers perversement phallocrate.

Bien souvent ces femmes infanticides ont été violées, abusées sexuellement, ont subi l’inceste.

Oui, les mères maltraitantes existent mais en quoi cela devrait avoir une incidence sur la dénonciation des violences envers les femmes ?

Les hommes subissent-ils le même sort ?
... Vous devez convenir avec moi qu’il n’en est rien, si ce n’est les homosexuels qui dans nos sociétés hétéronormées peuvent eux aussi être victimes de violences sexuelles. Le seul fait d’être née femme fait de nous des victimes potentielles et c’est bien de cela dont il s’agit.

Votre condescendance « sur l’étendu des connaissances sur la masculinité » n’a d’équivalent que votre faiblesse argumentaire, certains hommes peut-être « font » des enfants, comme vous le mentionnez si bien, ceux là même abandonnent la mère et l’enfant, généralement!

Parlons plutôt de ceux qui veulent des enfants, non pas parce que c’est la règle, l’usage, la norme, mais bien parce que ce désir correspond à un désir profond attaché au sentiment amoureux qu’ils éprouvent pour une femme dans sa singularité. Or nous savons que bien souvent la femme fut et est encore considérée seulement comme un ventre qui doit procréer pour que perdure un nom, pour que soit transmis l’héritage, avoir un fils bien évidemment, qui sera le « bâton de vieillesse ».

Cependant des pères sachant être des papas attentionnés, attentifs, affectueux partageant biberons et heures de veilles avec leur compagne cela existe aussi, fort heureusement.

Le congé parental pour paternité est très récent, combien sont-ils à le demander ?

Puisque vous êtes un homme, donc si je comprends bien expert omniscient dans ce domaine pourquoi ne nous avez-vous fait part de cette si importante question, « pourquoi les hommes font des enfants ? »
Je vous rappelle tout de même que ce n’est pas tout seul… au cas où…, bien que je me demande si pour vous la femme n’est pas quantité négligeable !


Il est vrai que des femmes transmettent des valeurs machistes, je ne vais pas vous apprendre le cas des exciseuses, ce sont ces valeurs androcentrées qu’ils nous faut combattre et lutter pour l’éradication des mutilations infligées au nom de coutumes ancestrales.

Les études sur la violence conjugales ne se limitent pas à la seule violence physique comme vous le soulignez, sans les avoir lu vraisemblablement, la violence psychologique est aussi incriminée, la dévalorisation, l’humiliation, la manipulation, les propos injuriant, les menaces sont aussi dénoncés et pas seulement dans le cadre restreint de la cellule familiale.

En outre vous citez ce chiffre de 73 femmes mortes des suites de violences conjugales comme si cela importait peu, 73 femmes mortes ce n’est rien, votre discours est à l’image de l’odieuse hégémonie patriarcale réagissant bien peu face l’effroyable réalité des femmes battues, savoir qu’il ait fallu attendre 1992 pour obtenir une loi reconnaissant la violence conjugale et la punissant comme telle en soi est assez criant, non ?

Vos propos « soi-disant » éclairés, mais surtout « savamment » méprisants ont le mérite de m’inviter à m’exprimer autrement que part l’intermédiaire d’articles dont vos œillères, sans doute, entravent la lecture !

Alors selon vous le féminisme serait l’expression de « l’avidité » et de la « névrose » de la gente féminine ?

Sachez que des hommes s’affirment proféministes ; certes, si je suis avide c’est avide de changements, d’évolution radicale face à cette névrose androcentrée, féminicide, oui !.

Les féministes luttent contre le viol, la prostitution, la pornographie, les mutilations sexuelles, contre toutes violences et offenses endurées par les femmes.

Contre cette nécrose genrée, les féministes luttent !

"Bien trop de femmes dans bien trop de pays parlent la même langue : le silence." Anasua Sengupta, historienne indienne (extrait de Silence)

Sémaphore


Ps : j’ai lu quelques uns de vos textes dont « investigation sexuelle » pourtant je ne veux lui faire de publicité, interdite devant les premiers mots « le viol advient quand la plaie est offerte » recherchez-vous un effet de style par la friction de termes aporétiques où sont-ce les scories de votre « vidange insouciante », rencontrée dans ce même texte !