dimanche 17 février 2008

Sémaphore @ gmc : Réponse à un commentaire antiféministe primaire

@ gmc Réponse :
son commentaire :http://archipelrouge.blogspot.com/2008/02/une-guerre-contre-les-femmes.html

« Ventiler votre mal-être un peu partout »
…Dois-je perdre mon temps à vous répondre ?...
Je lis la presse cher monsieur, sachez le !
Quelles sont vos sources concernant l’infanticide, pour quelqu’un qui écrit pourquoi avoir choisi ce terme de « hit parade », allez faire votre play-list ailleurs !
Si vous lisiez la presse, les articles concernant l’infanticide vous y apprendriez qu’ils sont la résultante de la violence faites aux femmes, de femmes pris dans l’étau déstructurant d’un univers perversement phallocrate.

Bien souvent ces femmes infanticides ont été violées, abusées sexuellement, ont subi l’inceste.

Oui, les mères maltraitantes existent mais en quoi cela devrait avoir une incidence sur la dénonciation des violences envers les femmes ?

Les hommes subissent-ils le même sort ?
... Vous devez convenir avec moi qu’il n’en est rien, si ce n’est les homosexuels qui dans nos sociétés hétéronormées peuvent eux aussi être victimes de violences sexuelles. Le seul fait d’être née femme fait de nous des victimes potentielles et c’est bien de cela dont il s’agit.

Votre condescendance « sur l’étendu des connaissances sur la masculinité » n’a d’équivalent que votre faiblesse argumentaire, certains hommes peut-être « font » des enfants, comme vous le mentionnez si bien, ceux là même abandonnent la mère et l’enfant, généralement!

Parlons plutôt de ceux qui veulent des enfants, non pas parce que c’est la règle, l’usage, la norme, mais bien parce que ce désir correspond à un désir profond attaché au sentiment amoureux qu’ils éprouvent pour une femme dans sa singularité. Or nous savons que bien souvent la femme fut et est encore considérée seulement comme un ventre qui doit procréer pour que perdure un nom, pour que soit transmis l’héritage, avoir un fils bien évidemment, qui sera le « bâton de vieillesse ».

Cependant des pères sachant être des papas attentionnés, attentifs, affectueux partageant biberons et heures de veilles avec leur compagne cela existe aussi, fort heureusement.

Le congé parental pour paternité est très récent, combien sont-ils à le demander ?

Puisque vous êtes un homme, donc si je comprends bien expert omniscient dans ce domaine pourquoi ne nous avez-vous fait part de cette si importante question, « pourquoi les hommes font des enfants ? »
Je vous rappelle tout de même que ce n’est pas tout seul… au cas où…, bien que je me demande si pour vous la femme n’est pas quantité négligeable !


Il est vrai que des femmes transmettent des valeurs machistes, je ne vais pas vous apprendre le cas des exciseuses, ce sont ces valeurs androcentrées qu’ils nous faut combattre et lutter pour l’éradication des mutilations infligées au nom de coutumes ancestrales.

Les études sur la violence conjugales ne se limitent pas à la seule violence physique comme vous le soulignez, sans les avoir lu vraisemblablement, la violence psychologique est aussi incriminée, la dévalorisation, l’humiliation, la manipulation, les propos injuriant, les menaces sont aussi dénoncés et pas seulement dans le cadre restreint de la cellule familiale.

En outre vous citez ce chiffre de 73 femmes mortes des suites de violences conjugales comme si cela importait peu, 73 femmes mortes ce n’est rien, votre discours est à l’image de l’odieuse hégémonie patriarcale réagissant bien peu face l’effroyable réalité des femmes battues, savoir qu’il ait fallu attendre 1992 pour obtenir une loi reconnaissant la violence conjugale et la punissant comme telle en soi est assez criant, non ?

Vos propos « soi-disant » éclairés, mais surtout « savamment » méprisants ont le mérite de m’inviter à m’exprimer autrement que part l’intermédiaire d’articles dont vos œillères, sans doute, entravent la lecture !

Alors selon vous le féminisme serait l’expression de « l’avidité » et de la « névrose » de la gente féminine ?

Sachez que des hommes s’affirment proféministes ; certes, si je suis avide c’est avide de changements, d’évolution radicale face à cette névrose androcentrée, féminicide, oui !.

Les féministes luttent contre le viol, la prostitution, la pornographie, les mutilations sexuelles, contre toutes violences et offenses endurées par les femmes.

Contre cette nécrose genrée, les féministes luttent !

"Bien trop de femmes dans bien trop de pays parlent la même langue : le silence." Anasua Sengupta, historienne indienne (extrait de Silence)

Sémaphore


Ps : j’ai lu quelques uns de vos textes dont « investigation sexuelle » pourtant je ne veux lui faire de publicité, interdite devant les premiers mots « le viol advient quand la plaie est offerte » recherchez-vous un effet de style par la friction de termes aporétiques où sont-ce les scories de votre « vidange insouciante », rencontrée dans ce même texte !

3 commentaires:

Anonyme a dit…

apprenez à lire, amie névrosée, apprenez à lire plutôt que de vous battre contre vos moulins à vent et de vouloir avoir à tout prix raison.

antiféministe primaire est votre jugement, rien d'autre. c'est ce que disent toutes les fascistes féministes de ceux qui n'ont pas l'heur de souscrire à leurs idéologies lénifiante.
en fait l'auteur de ces lignes n'est en rien antiféministe (et il est a priori mieux placé que vous pour l'affirmer et le savoir).

le jour où vous saurez lire, faites donc signe, ça vous évitera de ne sélectionner - sans en avoir rien compris du sens - un seul poème sur un site qui en contient des milliers.
de plus, pour info, et éventuellement pour que vous mesuriez - si votre gracieuse délicatesse daigne s'en donner la peine, ce qui serait surprenant, vu l'indigence intellectuelle des féministes - l'importance du féminisme aux yeux de l'auteur de ces textes se résume à ceci:

- 5 textes sont consacrés à ce sujet sur un total d'environ 3 à 4000, vous voyez d'ici l'importance du truc...

d'ailleurs, pourquoi par exemple ne pas avoir sélectionner celui-ci?


ROSEBUD
Le feu commence toujours par un bouton de rose
Braise assoupie frissonnant sous la langue
Lentement les parois se dilatent
Dévergondées par les ramures insensorielles
Canaux vivifiants qui transportent la joie
Les vagues s'éveillent au toucher de l'aurore
Les cascades remontent les profondeurs du temps
Pour venir irriguer les centres réceptifs
De leurs caresses onctueuses
Les cercles s'élargissent devant l'étrave
Qui épanouit les reflets concentriques
Le vent souffle en brises courtes
Et alizés oblitérant les hallucinations
Pour laisser vibrer une corde harmonique
Un mot plus loin la marée incendie
Les ravages claustrophobes
Et l'ouverture se pâme sous les torrents blancs
Dans l'écrin de l'échancrure un doigt pianote
Un concerto en sol mineur
Les plaines resplendissent de l'arôme
Hyperspatial d'un baiser à saveur de présence
Fusion boréale sans intervention éphémère
A l'intersection d'un sourire d'au-delà
Flux d'insolation qui explore les sphères
Laissant rayonner le feu blanc de la vie



ou celui-là:


LES CÔTES DU PANAMA

Qui sait où mène le temps
Dans l'inversion du regard
La douceur se promène
Sur les courbes de l'étrange
Effleurant de son haleine printanière
Les dermes irrités par le sel
Le velours d'une pointe de feu
Eblouit un asterisque attentif
Dans une échancrure de satin
Un zeste de feu froid liquéfie
Les grottes sous-marines
La mer se réveille émoustillée
Lèchés par une brise de coton
Les rochers se vaporisent en durcissant
Des humeurs troglodytes s'émancipent
Une main immobile et vagabonde
Ecarte les voiles des éponges
Panama et son isthme s'embrument
Dans le vent qui se lève
Parsemant de nacre les joyaux sylvestres
La mousse s'émerveille et son teint
Pâlit dans l'incendie qui la caresse
Du tréfonds de la terre assolée
Des criques bleues rougissent
Sous les embruns flamboyants
Une salive émouvante coule langoureusement
Le long des côtes fiévreuses
Des vagues déhanchent le rivage
Cambrent les reliefs assoupis
Evident l'archipel guatémaltèque
Abandonnée dans le souffle cru
Une étoffe précieuse s'enguenille
Ouverte grand à l'aurore qui l'anime
Des rayons insomniaques du levant
Un jour de pluie chaude s'envenime
L'orage éclate dans un spasme fulgurant
Eclair qui agrandit le boréal
D'une intensité d'overdose
La marée blanche étend son fluide
Sur les prairies de la tendresse
Le temps est mort à l'aube
Dans un instant d'innocence


ou encore celui-là:


LES DOIGTS DE L’AURORE


Les doigts de l'aurore parcourent le monde
Palpant langoureusement les sculptures du désir
Leurs arabesques dessinent les contours
D'un paysage irradié au fil de leur talent
Dans le toucher des courbes aériennes
Se pâment les sources secrètes
Filets de soie qui laissent émerger des vagues fuchsia
Le temps s’enlace dans l’oubli
Des paysages insipides
Un souffle creux étreint le feu joyeux
Libérant des nuées de soupirs
Une gazelle monte vers un profond sommet
Luisant de neige dont les douces fragrances
Résonnent d’aromates voluptueux
Le temps se couvre d’un châle
De perles fines et irisées
Pendant que roulent les secousses océaniques
Des lames de fond éveille l’énergie verte
Une chaloupe dérive au gré d’un courant chaud
Dans un chaudron un velouté laisse exhaler
La torréfaction qui l’embaume
L’intensité des naufrages apparaît
Dans une vague de lueur crue
La mer commence à ruer vers l’espace qui s’ouvre
Déversant ses ondes frissonnantes
Sur des rivages essoufflés
L’incandescence irradie de toute part
L’étendue dévastée par la joie
Une tension gigantesque s’imprime dans les eaux
Cœur d’un soupir géant un geyser blanc s’épanouit
Le monde meurt dans la seule présence
L’alcool imprègne le feu brut
Et l’univers accouche d’une nouvelle galaxie
De charme paisible et insouciant
Elle s’étend lointaine sur des charbons ardents
Respirant sans un pore les senteurs délicates
De la pure jouissance
D’être simplement là




uniquement pour satisfaire votre monologue de faiseuse de guerres au profit d'une soi-disant juste cause (la guerre en irak est une autre h=juste cause du même acabit)

etc etc

Anonyme a dit…

au fait, pour le hit parade, les chiffres proviennent des services sociaux de tous les pays occidentaux tenant des statistiques sexuées en la matière, ce qui n'est pas le cas de la france, mais, entre autres, celui du canada, des usa et du royaume-uni.

ceci n'est qu'un exemple, comme le fait d'appeler génocide 73 décès annuels dans un pays de 65 millions d'habitants (cf coline serraut), comme pratique habituelle de l'ensemble de la prose féministe qui consiste uniquement et sciemment à faire passer le marginal pour le général.
tout comme le fait de limiter ce qu'on appelle violence à la partie émergée de l'iceberg....

en ce qui concerne votre soi-disant "combat", allez donc interroger tous les guerriers et guerrières de la planète, ils vous diront tous qu'ils sont dans le camp du bien....

sémaphore a dit…

gmc po/étriqué!!!-
Voyez, moi aussi je sais manier le compliment!
Voyez combien j'apprécie la civilité de nos échanges!
Par retour, je puis être moi aussi méprisante et injurieuse ; mais ce n'est pas là l'image que je souhaite donner du féminisme, ni de moi-même!
Et puis surtout mon féminisme n'est pas une image sur papier glacé, mon féminisme est viséral!
Ne vous y trompez pas ces visères là ne sont pas lobotomisées !
Le quotien émotionel n'est pas décérébré, bien au contraire, les synapses sont de la partie!
D'ailleurs pourquoi vouloir opposser, réduire, être dans le déni constant quand les femmes se mettent à revendiquerleurs droits ?...
Je reviendrai sur toutes les contradictions internes de vos propos!
La première : si je ne sais lire alors pourquoi m'inviter à la lecture de vos textes?..
Je vous trouve d'une très vive cohérence!

L'importance que vous accordez au féminisme en quoi cela diminuerait-il son importance, son caractère primordial à mes yeux ?
C'est vous donner beaucoup d'importance!

Vous considèreriez-vous comme le mètre voire le maîîître étalon des valeurs à défendre, drapé dans votre arrogante bouffissure?...

Faites attention vous allez éclater!
"Eparpillé au quatr'coins de Paris façon puzzle!"

Voilà bien un symptôme phallocrate dans toute sa délétère splendeur !

Sémaphore